Siamo arrivati in Italia

San-PietroAprès une belle traversée tranquille et rapide de la mer de Sardaigne depuis Minorque, nous atterrissons sur l'ile de San Pietro au sud de la Sardaigne. Nous faisons de Carloforte, la seule ville de l'ile, notre port d'attache  en attendant l'arrivée du prochain équipage.

Pas de doute, nous sommes bien en Italie. C’est toujours amusant de changer de pays car c’est le passage de la frontière qui, aux premières impressions, fait apparaître les différences et les particularités. Nous pouvons donc à nouveau jouer au petit jeu des premières impressions:

 

  • Changement complet des couleurs pastels et ocres. La dominante est le rose.
  • Les italiens ont une belle langue, on ne le dira jamais assez, drôle, gaie, chantante, tonique et qui a un effet vivifiant sur son locuteur même débutant. C'est un régal et on s'y met... 
  • Les italiens sont plus décontractés que les espagnols. On peut traverser hors des passage cloutés, il n'y aura pas plus ou moins de coup de klaxon pour ca!
  • Les italien(ne)s sont bien habillé(e)s. Subjectif?  Pas de bariolage, pas d' imprimés hideux, pas de vêtements chiffons. Chemise repassée. Petites robes. Bijoux.
  • Les italiennes se permettent le short et elles peuvent : pas d'obésité ici. Ca doit être le régime alimentaire méditerranéen. On vous en reparlera, des pastas, de l'huile d'olive....

Evidemment, cela parait un peu à l'avantage des italiens, mais le dernier pays découvert est toujours avantagé car il profite de l'enthousiasme lié à la nouveauté. On aimait bien l'espagnol aussi, surtout depuis qu'on avait appris à le parler un peu, et on regrette déjà les tapas...

Nous sommes en Italie, mais pas encore dans la vraie Sardaigne parait-il,  car cette ile a une histoire particulière : la population d'origine génoise exilée  au  18ème  siècle à Tabarka en Tunisie pour la récolte du corail puis rapatriée sur San Pietro vit maintenant principalement d'une autre tradition de l'ile : la pêche au thon.